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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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27 avril 2013

FGTB Charleroi, 1er mai 2012« Camarades du PS, la politique du moindre mal ne passe plus chez nos militants. »

Le 1er mai 2012, les responsables syndicaux de toutes les centrales professionnelles de la FGTB Charleroi ont lancé unanimement un appel à un rassemblement à gauche du PS et d’ECOLO sur base du programme de la FGTB. (Voir le texte de l'appel.) La LCT, tout comme la plupart des partis politiques non-associés aux gouvernements, ont répondu à cet appel. La CNE a rejoint l'appel. Un Comité de soutien a été mis sur pied. Et un an plus tard, le 27 avril 2013, des centaines de militants ont confirmé ce soutien dans une assemblée enthousiaste. (Voir notre tract à cette occasion. Un clip reproduit le discours de Daniel Piron de 2013.)
   Nous partageons le constat fait par Daniel Piron dans son discours du 1er mai 2012. Le capitalisme ne doit pas être réformé, mais détruit, et il faut nous donner les moyens de le faire !
   A la tête d’un gouvernement qui applique les mesures d’austérité pour sauver les banques et les actionnaires, le PS s’attaque aujourd’hui clairement au monde du travail. Dans la défense de nos intérêts de classe, une rupture avec ce parti est indispensable. Mais rompre avec le PS ne signifie pas un apolitisme : nous voulons construire un outil syndical et politique anticapitaliste capable d’organiser et d’orienter efficacement nos luttes afin d’engranger des victoires à long terme.
   Voilà pourquoi nous avons répondu favorablement à l’appel lancé par Daniel Piron, et pourquoi nous participons activement dans le comité de soutien.

Les victoires sont le fruit de nos luttes

Pour la LCT, il ne suffit pas d’inviter les gens à prendre leur destin en main le seul jour des élections.
   Dans la plus large démocratie et le respect de l’autonomie des organisations syndicales vis-à-vis des partis, le comité doit permettre aux travailleurs avec et sans emploi de se réapproprier le débat et l’action politique. Il doit se mettre au service de nos luttes contre les mesures d’austérité, en donnant des perspectives et en cherchant à les unifier. C’est dans l’action, dans la mobilisation et la construction d’un rapport de force face au patronat et au gouvernement que nous pouvons arracher de réelles victoires. Seule la lutte paie !

Un programme anticapitaliste

Le comité de soutien est aujourd’hui une très bonne initiative pour débattre de propositions concrètes pour sortir véritablement de la crise capitaliste et faire payer ceux qui l'ont provoquée. C’est dans l’action unitaire que la gauche révolutionnaire doit faire ses preuves et doit façonner son programme. Parmi d’autres, les points suivants nous paraissent importants :
  • Stop à la spirale par le bas de nos conditions de travail. Défendons tous ensembles le statut des employés, et alignons le statut ouvrier à ce dernier.
  • Pour stopper l’hémorragie de l’emploi, exigeons le remboursement des aides publiques aux entreprises qui font des bénéfices et qui licencient. Nationalisons ces entreprises sous contrôle ouvrier.
  • Les coupes budgétaires se font sous prétexte de rembourser la dette publique aux banques que l’Etat a lui-même sauvées. Cette dette est illégitime. Exigeons sa suspension immédiate et un audit !

Construisons une alternative politique anticapitaliste depuis nos syndicats !

L’appel de Charleroi et le comité de soutien n'en sont qu’à leurs débuts, mais le projet est prometteur. La CNE a rejoint l’appel. Cela représente un renfort important ainsi qu'une ouverture plus que bienvenue au front commun syndical. Nous espérons que cette démarche pousse le comité à devenir un lieu de convergence et de coordination des militants et des secteurs syndicaux combatifs !
   Nous vous invitons à lire et à diffuser l’appel, à lancer ce débat sur vos lieux de travail, d'étude ou dans votre quartier, et à inviter des associations, délégations et autres instances syndicales à travers le pays à rejoindre la construction de cette alternative dont nous avons besoin.