Le 1er mai est un jour de lutte pour les travailleurs du monde entier. Mais dans de nombreux endroits, les bureaucraties syndicales et les partis réformistes tentent de transformer le 1er mai en un jour de fraternisation avec la bourgeoisie et ses gouvernements.
Manifeste de Premier Mai de la LIT-QI
26 avril 2025 i
Nous, les travailleurs, nous n’avons rien à célébrer dans un monde où les signes de la barbarie capitaliste s’accentuent. Il est nécessaire de retrouver la tradition du 1er mai, dont l’origine est une lutte acharnée en 1886 contre la bourgeoisie, pour la défense de la journée de huit heures.
Aujourd’hui, la lutte est contre le chômage croissant, les salaires de misère, la précarité brutale dans laquelle nous vivons, où le fait d’avoir un emploi n’assure pas une vie digne et où la grande majorité n’a pas d’emploi fixe, pas de vacances, pas de retraite.
Contre la barbarie sioniste du génocide à Gaza, contre l’invasion impérialiste et l’occupation de l’Ukraine par Poutine. Contre la violence croissante à l’égard des femmes, des LGBTQI, des Noirs, des migrants, des peuples autochtones. Contre la catastrophe environnementale, qui est en train de dépasser plusieurs points de non-retour dans la destruction de la nature.
Préparer une riposte à la mesure des attaques du gouvernement : organiser la grève générale !

Les attaques de la bourgeoisie belge à travers du gouvernement De Wever sont brutales par leur ampleur, car elles touchent tous les domaines : sécurité sociale, indexation des salaires, marché du travail, immigration, pension... C’est la Commission européenne qui annonce la couleur : augmentation de 400 milliards du budget militaire. De l’argent frais rapidement trouvé pour le secteur militaro-industriel, alors que depuis des décennies une limite est imposée dans les dépense publiques aux États membres.
Les enjeux du futur gouvernement : approfondir l’exploitation dans le contexte de crise

En ce ce début 2025, nous constatons que le maintien du système capitaliste n’engendre que le pire. En Palestine ou en Ukraine et dans d’autres régions du monde, génocides et guerres font rage. Et partout ailleurs, les conditions de vie des travailleurs et des travailleuses se détériorent.
En 2024, suite à la fermeture de Van Holle, Audi Bruxelles, et des milliers d’autres entreprises, plus de 27.000 travailleurs et travailleuses ont perdu leur emploi. L’année 2024 a vu une hausse record de licenciements collectifs et l’année 2025 s’annonce très mal, voire pire.
Brigades de travailleur.euse.s et d'étudiant.e.s pour Valence, une initiative de solidarité de classe

Par: Corriente Roja, section de la LIT-QI dans l'Etat espagnol, le 17 novembre 2024
Diverses organisations et collectifs syndicaux, étudiants, de quartier, sociaux et politiques de Madrid qui travaillent depuis le funeste 29 octobre en solidarité avec les personnes touchées par la tragédie de la DANA, ont décidé d'unir leurs forces et d'ajouter à ce soutien solidaire en envoyant des brigades de travailleurs et d'étudiants à Valence afin d'aider aux nombreuses tâches de nettoyage, de reconstruction et d'entraide.
Crise économique dans l'État d'Israël

L'agression sioniste criminelle sur la bande de Gaza revient comme un boomerang sur les agresseurs en déclenchant une forte crise économique interne qui ne manquera pas de s'accentuer après l'agression sioniste sur le Liban et l'attaque de missiles par l'Iran... Quel peut être l'impact politique de cette crise ?
Par : Alejandro Iturbe, 18 octobre 2024
Selon le Bureau central israélien des statistiques, le PIB a chuté de 19,4% en glissement annuel au quatrième trimestre 2023 et "les résultats ont été bien pires que prévu"[1]. Cette dynamique négative de l'économie israélienne s'est poursuivie cette année. En juillet 2024, "la Banque d'Israël a abaissé ses prévisions de croissance de l'économie nationale pour 2024 à 1,5 % [ndr. en 2022, elle avait progressé de 6 %]... en raison du "haut niveau" d'incertitude géopolitique et d'une probabilité accrue d'une guerre régionale sur plusieurs fronts"[2].
Solidarité avec les étudiant.e.s de l’Université Populaire de Bruxelles !

Pendant 48 jours, des étudiant.e.s de l’ULB ont pris part au mouvement international de solidarité avec le peuple palestinien pour dénoncer le génocide en cours. Durant les mois de mai et de juin de l’année dernière, de nombreux débats, manifestations, évènements ont eu lieu en solidarité avec le peuple palestinien et pour demander la fin de toute collaboration de l’ULB avec l’État sioniste.
Mais la spécificité de cette occupation, c’est que ce mouvement soutenait la résistance légitime du peuple palestinien et sa revendication anticoloniale historique: « from the river to the sea, Palestine will be free (de la rivière à la mer, la Palestine sera libre) ! » Et c’est précisément pour ce mot d’ordre que le parquet traîne une centaine de personnes en justice, les accusant d'appartenir “à un groupe prônant la ségrégation ou la discrimination raciale”. Et de plus,l’université menace certain·e·s d’entre eux de renvoi.
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Palestine : une année de génocide et de résistance

6 octobre 2024
Le 7 octobre 2023, la résistance palestinienne menée par le Hamas attaque des bases militaires israéliennes et fait des prisonniers en échange de prisonniers politiques palestiniens. Cette attaque a permis de remettre la cause palestinienne à l'ordre du jour mondial, de paralyser les négociations visant à normaliser les relations entre les régimes arabes et l'État d'Israël, et de mettre en crise le gouvernement Netanyahou et l'État d'Israël.
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