Ligue Communiste des Travailleurs
Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)
« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx
22 février 2019
Le 23 février est un moment clé pour la manœuvre impérialiste de Guaidó et de Trump sous la forme d'une « aide humanitaire » au Venezuela.
Guaidó profite du désespoir des masses vénézuéliennes pour acclamer hypocritement l'aide de l'impérialisme. Trump a embarqué cette aide sur des avions militaires. Les gouvernements d'extrême droite, tels que ceux de Duque en Colombie et de Bolsonaro au Brésil, coopèrent directement avec cette manœuvre, y compris le soutien militaire.
13 février 2019
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3 février 2019
Les syndicats CGT, Solidaires et CNT-SO appellent à la grève dans toute la France le mardi 5 février.
L'Assemblée des assemblées des Gilets jaunes, réunie à Commercy les 26 et 27 janvier, a apporté son soutien à la grève. Pas à une journée de mobilisation isolée, mais à une grève générale et à durée indéterminée (« reconductible »), contrôlée par les grévistes eux-mêmes. Une grève qui pourrait bloquer l'économie, vaincre Macron et arracher des revendications. Le syndicat Solidaires s'est prononcé dans le même sens : pour une grève générale et reconductible, en unité avec les Gilets jaunes.
25 janvier 2019
Aucune reconnaissance du gouvernement autoproclamé et pro-impérialiste de Juan Guaidó. Que ce soit les masses travailleuses qui expulsent Maduro du pouvoir. Pour la construction d'une alternative indépendante de la classe ouvrière et du peuple pauvre.
Il y a une ingérence impérialiste au Venezuela, avec l’autoproclamation de Juan Guaidó comme président intérimaire de la République, le 23 janvier de cette année. Cela avait déjà été convenu avec Donald Trump, qui a ensuite reconnu et soutenu le « président en affaires courantes ». C’est honteux qu'un président étasunien essaye de nommer le président d’un autre pays depuis Washington, dans une attitude clairement interventionniste. Et les gouvernements marionnettes de la droite continentale lui ont emboîté le pas, avec à leur tête Piñera (Chili), Bolsonaro (Brésil), Macri (Argentine) et Duque (Colombie). Les autres pays du groupe de Lima (à l'exception du Mexique) ont adopté la même position, tout comme l'OEA.
Voici une déclaration de Unidad Socialista de los Trabajadores (UST),
face aux événements politiques du 23 janvier.
4 janvier 2019
Une déclaration des organisations européennes de la Ligue Internationale des Travailleurs (LIT-QI)
28 décembre 2018
Daniel Sugasti
Il est hors de doute que 2018 fut une année sous haute tension. L’impérialisme et les bourgeoisies nationales n’ont pas cessé leurs attaques et ont maintenu sans relâche leur intention de faire payer par la classe ouvrière et les peuples exploités du monde la crise économique qu’ils ont générée.1
Cela fait plus de dix ans que le monde traverse une crise économique qui se traduit par une courbe descendante du système capitaliste dans son ensemble. C'est-à-dire que, malgré l’existence de récupérations faibles et éphémères dans l'un ou l'autre pays ou région, la tendance générale est que la crise s'approfondit, ce qui ne peut se traduire qu'en davantage de chômage, de misère, de crises migratoires, de guerres régionales, d'attaques frontales des gouvernements contre les droits historiques acquis par notre classe, etc. Bref, plus d'exploitation et de dégradation de nos conditions de vie.2
14 décembre 2018
C'est ce que scandaient en chœur des centaines de travailleurs des services publics en grève, le 8 novembre dernier devant le siège du PS.
En ce moment se développait déjà la grogne sur les réseaux sociaux en France concernant la taxe sur le diesel. Et à la veille de la grande mobilisation citoyenne du samedi 17 novembre, le mouvement déborde de la frontière en Wallonie.
Les élections sont passées et les nouveaux bourgmestres nommés, mais ce n'est pas le calme plat qui a suivi, dans l'attente du 26 mai 2019. Contre toute attente, ces dernières semaines, le mécontentement a gagné la rue.
Et l'odieuse politique xénophobe installée dans le gouvernement a ébranlé un peu la « stabilité » tant espérée des patrons.
Voir En Lutte, 112 (décembre 2018) :l'édito (p.2) et l'article Des élections à la rue... (p.6)
3 juillet 2018
Depuis décembre 2015, un gouvernement de droite, sous la présidence de Mauricio Macri, a succédé en Argentine aux 12 ans de règne de Nestor Kirchner, puis de sa femme, Cristina Kirchner. Des mesures du gouvernement Macri, qui visent à avancer davantage dans les plans d'austérité des Kirchner ont suscité une vague de mobilisations des travailleurs, en particulier contre les plans de réforme du système des pensions et de réforme de la loi du travail. Ces luttes se sont intensifiées en 2017, avec une première grève générale en avril.
Le 18 décembre 2017, la nouvelle loi des pensions devait être votée au Congrès .Une autre grève générale a alors eu lieu, et plus de 300 000 personnes, des cortèges de beaucoup d'usines, de syndicats, de partis, sont descendus dans la rue à Buenos Aires pour protester contre cette nouvelle loi. Le gouvernement Macri a répondu avec une répression acharnée. Plusieurs manifestants ont dû être hospitalisés, et il y a actuellement plus de 500 détenus, et plus de 60 déférés aux juges.