Ligue Communiste des Travailleurs
Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)
« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx
Le 10 décembre 2020, le président Trump annonce qu'il reconnaît au Maroc le droit d'annexer a son territoire la République Arabe Sahraoui Démocratique (RASD), son voisin au Sud, un pays indépendant depuis le 27 février 1976, suite à la victoire du Front Populaire de Libération de Saguia al-Hamas et Rio de Oro (Frente Polisario) dans l'ancien Sahara Occidental, occupé par l'Espagne comme Territoire outre-mer. La RASD, reconnue comme État par l'Union Africaine, est un pays grand comme la moitié de l'Espagne, qui dispose de mines de phosphate, un ingrédient essentiel pour les fertilisants, et dont les 1100 km de côte atlantique représentent non seulement une grande richesse de pêche, mais également une valeur géostratégique. Et avant Trump, les États-Unis avaient toujours suivi l'orientation de l'ONU, depuis 1975, de refuser la souveraineté de Rabat sur ce territoire. D'où vient donc cette défense de la politique coloniale d'un pays qui autre fois, en 1777, fut le premier à reconnaître formellement outre-atlantique l'Indépendance des États-Unis ?
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Depuis le 1er janvier, le gouvernement cubain a commencé à mettre en œuvre un plan économique dont la principale mesure est l'élimination de la double monnaie dans le pays : le peso non convertible et le peso convertible (échangeable contre des dollars au taux de 1=1). Désormais, il n'y aura plus qu'une seule monnaie qui sera cotée à 24 pesos pour chaque dollar, ce qui signifie une méga-dévaluation ayant de fortes répercussions sur toutes les autres variables de l'économie, en particulier sur les salaires.
Dafydd Jones, étudiante en troisième année d'infirmerie, réfléchit sur la campagne pour les salaires et les conditions de travail au sein du NHS, le service des soins de santé au Royaume-Uni, pendant l'année la plus difficile de tous les temps pour les travailleurs de la santé.
La semaine fut très chargée pour la politique étasunienne. Le jour même où les résultats des élections en Géorgie ont confirmé que les Démocrates obtiendront une faible majorité au Sénat, des milliers de partisans de Trump se sont rassemblés aux alentours du Capitole, le siège du Congrès à Washington, certains d'entre eux entrant finalement dans le bâtiment, alors que des policiers se limitaient à les regarder. De cette façon, ils ont interrompu la procédure de ratification des résultats de l'élection présidentielle. Lundi dernier, Nancy Pelosi a été réélue à son poste de présidente de la Chambre des représentants, obtenant le soutien quasi unanime des démocrates, y compris des représentants soutenus par les Démocrates Socialistes d'Amérique (DSA) comme Alexandra Ocasio-Cortez, Rashida Tlaib et Ilhan Omar.
La mort de Diego Armando Maradona a eu un impact mondial. Des millions de personnes le pleurent. La presse internationale, et pas seulement les médias sportifs, lui ont consacré leurs titres. Un personnage très controversé durant sa vie, et au-delà de sa mort.
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Dans le texte fondateur « La gravité d'une possible nouvelle récession mondiale », publié par le magazine Marxismo Vivo numéro 15, l'auteur, Eduardo Almeida, fait une déclaration importante : « Le capital financier contrôle le monde à un niveau plus élevé que celui décrit par Lénine lorsqu'il le définissait comme l'une des caractéristiques centrales de l'impérialisme »1. Bien que la déclaration nous semble correcte, nous avons décidé d'enquêter sur ce processus sur le continent africain et de voir si cette déclaration s'applique ou non. En plus de chercher à comprendre et interpréter le capital financier en Afrique, nous voulons également discuter de la façon de sortir de cette situation. Comment rompre avec l'impérialisme et comment lutter pour la deuxième indépendance.
Par : Yves Mwana Mayas et Cesar Neto – mars 2020
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La deuxième vague de la pandémie de Covid19 se développe dans notre pays comme partout en Europe. Les experts l’annonçaient comme inévitable, mais elle dépasse toutes les prévisions. Pour les politiques et les médias, c'est la faute des gens qui n'auraient pas suivi les règles, mais celles-ci changeaient selon la pagaille entre ministres qui s'en occupaient. Et surtout, pas un mot sur le maintient à tout prix du fonctionnement des entreprises, avec le retour massif au travail, ni sur l'entêtement de maintenir toutes les écoles ouvertes.
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Au Bélarus actuellement, on parle beaucoup des perspectives pour les relations avec la Fédération de Russie. Pour Loukachenko, tout est clair : il s'est jeté dans les bras de son « grand frère » dans le club des dictateurs. Mais l'opposition s'incline de plus en plus devant Poutine, espérant sa faveur et insistant sur la nécessité de préserver les « relations ». Et en même temps, cette opposition ne cesse de frapper aux portes de l'Union européenne, comme le faisait Loukachenko lui-même jusqu'à récemment. À cet égard, il y a lieu de se pencher sur ce que toutes ces « relations » apportent au Bélarus aujourd'hui.
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