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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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TechspaceUne victoire pour les prépensions

Le 12 mars dernier, les quelques 500 ouvriers de Techspace Aero (une usine de haute technologie de transport aérien, qui emploie 1400 salariés) décident en Assemblée Générale de partir en grève. Ils savent que l'entreprise a fait 18 millions de bénéfice en 2009 – 50% de plus qu'en 2008 – et que les actionnaires ont reçu 9 millions. Etant donné qu'ils avaient collaboré à ce profit par leur travail, les ouvriers réclamaient aussi leur rétribution, comme l'ont eu les cadres et les employés. Soit dit en passant, ces derniers ont témoigné à leur manière leur solidarité avec cette lutte : lorsque les huissiers, accompagnés de la police, essayèrent d'obliger les ouvriers à laisser la voie d'entrée libre, seuls quelques 200 des 900 cadres et employés ont voulu braver le piquet de grève.
   Une autre revendication concernait la prépension, un thème mis d'actualité dans la politique des gouvernements et des patrons européens de « faire travailler les gens plus longtemps ».

Batay OuvryeUne Déclaration de Batay Ouvrye,
après le séisme du 12 janvier 2010


ONU en HaïtiEntre les mots creux du gouvernement et les actes concrets d'imposition des impérialistes, le peuple bouleversé, le chaos, la désolation générale, les préoccupations et surtout la peine dépassent l'imaginable.

ImagePour les gouvernements impérialistes,
ce qui importe le moins, c'est le sort du peuple haïtien.

Il n'y a pas que des pierres et des briques qui sont tombées sur la tête des haïtiens à Port-au-Prince. Il n'y a pas que des maisons et des bâtiments qui se sont effondrés, laissant des milliers de morts ensevelis.   Après le tremblement de terre qui n'a duré que quelques secondes, la fureur de la nature a été remplacée, avec encore plus de violence et de dommages, par la fureur du grand capital et du profit des grandes multinationales impérialistes, une fureur qui va probablement durer une dizaine d'années.

La révision à la baisse de la qualification internationale de la dette publique grecque en décembre dernier a été le signal pour le déclenchement d'une grande vague spéculative, qui a laissé la Grèce en état de choc et a provoqué la panique au sein de l'Union européenne (UE). Le problème était que la Grèce devait refinancer 53 milliards d’euros de dette en 2010, mais ne pouvait déjà pas le faire et allait entrer en cessation de paiements. Au début de 2009, ce fut l'Irlande qui était sur le point de tomber dans le « default », bien qu'on soit finalement parvenu à l'éviter. Maintenant c'était le tour de la Grèce, mais cette fois, on n'a pas pu contenir la crise et le « sauvetage » est devenu inévitable. Onze ans après l'implantation de l'euro, la Grèce a ainsi ouvert la première grande crise de la zone euro et est devenue la tête de file de la crise profonde qui bouleverse l'UE.

Flotille pour GazaAssez d'impunité pour Israël !

Le massacre commis par l'armée israélienne contre la flotille qui apportait de l'aide humanitaire à la Bande de Gaza a montré une fois de plus le véritable visage de l'Etat d'Israël.

Boycott, Divestment and SanctionsPromouvons le boycott contre Israël ! Rompons le blocus de Gaza !

L'attaque des forces armées israéliennes contre la flottille internationale qui apportait de l'aide humanitaire à la Bande de Gaza a, une fois de plus, mis à nu le véritable caractère de l'Etat d'Israël.

Grève Générale en Grèce
« Nous sommes tous des travailleurs grecs »

Une déclaration de plusieurs organisations syndicales d'Europe, à propos de la Grèce.

Solidarité avec la classe ouvrière et le peuple grecs !
Leur lutte est celle de tous !

Le 5 mai dernier, la classe ouvrière et le peuple grecs ont de nouveau paralysé complètement le pays, contre le plan brutal d'ajustement de l'Union européenne et du FMI, appliqué par le gouvernement « socialiste » du PASOK. C'est la quatrième grève générale depuis que, en décembre dernier, la crise de la dette grecque s'est déclenchée. Des marches grandioses ont parcouru Athènes et toutes les villes grecques. Des dizaines de milliers de manifestants ont encerclé et attaqué le parlement grec, la grande institution de la démocratie bourgeoise, transformée en chambre de soumission au diktat des grandes puissances de l'Union européenne. Les chocs avec la police se sont généralisés. Une nouvelle grève générale est appelée pour le 20 mai.