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Ligue Communiste des Travailleurs

Section belge de la Ligue Internationale des Travailleurs -
Quatrième Internationale (LIT-QI)

« L'émancipation des travailleurs sera l'œuvre des travailleurs eux-mêmes. » K. Marx

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29 juin 2014 - pdf

Une machine de guerre contre les travailleurs et les peuples

L’étroite marge de manœuvre du capital financier en Europe, face à la compétition mondiale des grands monopoles, ne peut être agrandie ou maintenue que si la limite imposée par les salaires et les conquêtes sociales du prolétariat se rétrécit. Une nouvelle période de croissance économique, soutenue par de nouveaux investissements, n’est possible que si l’impérialisme parvient à imposer au prolétariat européen des conditions d’existence très inférieures à la norme établie depuis la Seconde Guerre mondiale. La décadence économique du continent impose de plus en plus de sacrifices au prolétariat : c'est la condition pour qu’une poignée d’Etats impérialistes européens, associés à l’impérialisme étasunien, puissent continuer  le pillage de leur propre périphérie européenne et du monde.

A bas le diktat de l’Union européenne !

Lire aussi, dans Presse Internationale nr.84 :
Y a-t-il une solution à la crise de la dette, dans le cadre de l'UE et de l'euro ?

Le jeudi 5 janvier, le Commissaire européen Olli Rehn envoya une lettre au gouvernement Di Rupo qui lui imposait d’adopter des coupes de 1,2 à 2 milliards d’euros dans le budget 2012, exigeant une réponse « au plus tard pour lundi matin » (9 janvier). Le lendemain, le gouvernement gela des dépenses publiques pour le montant requis. Le « socialiste » à la tête du gouvernement se limite à regretter la crise, causée par « la cupidité d’une partie du monde de la finance ».[1] Et aux militants de la CGSP qui dénoncent les « mesures antisociales du gouvernement », il exhorte à « ne pas dire de choses excessives, au risque de conduire les citoyens vers l’abime ».[2]

juin 2013

Arrêter la catastrophe sociale : lutter pour une Europe des travailleurs et des peuples.

Un Manifeste « promu par un certain nombre d'économistes au sein de la gauche » vient de paraître sous le titre : Que faire de la dette et de l'euro ? Parmi les signataires, il y a notamment Francisco Louça, ancien député du Bloc de gauche du Portugal et membre du Comité International de la IVe Internationale (l'ancien Secrétariat unifié), ainsi que Catherine Samary et Michel Husson, de la France, et Daniel Albarracin d'Espagne. Ils présentent le Manifeste comme une proposition alternative, à partir de la gauche, pour faire face à la crise de la dette – qui a condamné la périphérie de l'Europe à la catastrophe sociale et a terrassé la souveraineté de ces pays.

Grève générale

A bas les plans de coupes sociales de l'UE !
NON au pillage des travailleurs et du peuple
A bas la Troïka et ses gouvernements
La dette n'est pas la nôtre

Le 14 novembre, les travailleurs du Portugal, de la Grèce, de l'Italie et de l'Etat espagnol seront, pour la première fois dans l'histoire, face à une grève générale qui couvrira plusieurs pays européens. L'unité dans la lutte et dans les revendications des travailleurs européens est une nécessité impérative. (Lire le tract de la LCT)

Il existe un vaste débat parmi les militants du monde entier sur la position à adopter face à la guerre en Ukraine. Dans ce débat, on constate un poids important de la campagne faite par les partis communistes, qui soutiennent pour la plupart l’invasion russe. En plus de ces partis, il existe un certain nombre d’organisations qui ne sont pas staliniennes, mais qui reproduisent les mêmes arguments. Il nous semble qu’il s’agit d’une discussion d’une importance capitale aujourd’hui, qui comporte de nombreux éléments complexes. Pour cette raison, il semble nécessaire de ramener la discussion à ses aspects centraux.


Eduardo Almeida
le 6 mars